Dans l’Afrique traditionnelle, la musique, la danse et l’art font partie intégrante de la vie. Aujourd’hui encore, ils sont le reflet de la diversité des expressions artistiques et corporelles des ethnies du continent africain. Ils constituent pour de nombreux peuples la source d’une identité culturelle et un puissant moyen de rapprochement mutuel. Tenter de découvrir, de sauvegarder et de revitaliser ce patrimoine culturel est devenu aujourd’hui une nécessité. A travers notre travail au sein de l’Association Jahrkarlo, nous souhaitons contribuer activement à la préservation et à l’échange culturel.
Le projet est né du désir de pouvoir apporter quelque chose de positif à la scène culturelle sénégalaise mais surtout de pouvoir promouvoir la connaissance mutuelle entre les peuples. Une connaissance qui peut donner de la stabilité aux pays africains. Cette stabilité nécessaire à la construction d’un pays uni, qui peut travailler pour le bien commun et donc résoudre à la base les problèmes qui ont toujours affligé le continent. Les différences deviennent alors des forces plutôt que des chocs. L’ignorance devient un stimulant de l’intérêt au lieu des préjugés et des phobies. L’art et la culture, qui ont toujours été des vecteurs de messages positifs, trouvent dans notre festival le plus haut degré d’expression.
L’intention de construire des ponts entre les peuples à travers la musique et la danse est la raison pour laquelle tous les contributeurs du festival se rejoignent. Les partenaires qui soutiennent notre festival de près ou de loin sont :
Le 23 avril 2011, la première édition a eu lieu à l’Institut Culturel Français de Dakar. Le festival de musique et de danses traditionnelles “DIAKARLO AK THIOSSANE” a vu la participation de plus de 150 artistes répartis en 8 groupes sélectionnés.
Cette édition, très disputée, a été remportée par le “Ballet Diamm” de Yoff (Dakar). La participation de tous les autres groupes participants, Entente Banaya, Ballet Dibon, Syncro Art, La Maison Des Artistes, et Handy Rithme, a été très appréciée.
Le 2 juin 2012, le festival culturel a de nouveau été organisé en collaboration avec l’Institut culturel français de Dakar. Le concours a vu la participation de groupes de différentes régions du Sénégal, dont Longa, Toubakouta, Casamance, pour n’en citer que quelques-uns. L’immense croissance du festival a permis une collaboration avec la chaîne de télévision panafricaine, Africa7, et la diffusion de l’événement. Cette 2ème édition a introduit une deuxième journée de festival axée sur la sensibilisation aux questions sociales. Le 3 juin, une journée d’ateliers culturels a été organisée pour les enfants en situation difficile, précédée d’une conférence d’experts sur le thème de “l’exploitation des populations les plus faibles, les enfants et les femmes”.
La 3ème édition de Diakarlo Ak Thiossane s’est déroulée du 9 au 14 décembre, au centre culturel Blaise Senghor, à l’Institut français Léopold Sédar Senghor et au Goethe Institut. Des événements culturels, des formations pour soutenir les jeunes chômeurs, des moments de sensibilisation ont eu lieu sur le thème de cette année : La culture, facteur de stabilité économique et sociale. Malgré les faibles moyens disponibles, un programme riche a été mis en place grâce au soutien généreux d’artistes tels que la grande Doudou N’Diaye Rose, la suave Marietou Cissokho, et à la détermination de tous les groupes de danses et de percussions qui ont animé la compétition tant attendue. Le festival a également vu arriver de nouveaux partenaires tels que le Théâtre National Daniel Sorano, et le Goethe Institut qui a accueilli les formations et la conférence.
L’édition de cette année etait dédiée à l’enfant africain. L’association Jahkarlo a compté ainsi consolider son soutien et son assistance à l’enfance du pays mais surtout attirer davantage l’attention de la communauté́ sur les pires formes de maltraitance des enfants. Avec son thème central dénommé « Sur le dos des enfants : La Culture au Service des Enfants », dans l’idée d’un emploi de la jeunesse en tant qu’outil de prévention des maltraitances sur les enfants et de renforcement de la paix. D’autres sujets ont été abordés lors de réunions thématiques avec des associations qui travaillent en faveur des enfants défavorisés : « La réinsertion sociale des enfants avec handicap physique ou mental ». , « Les enfants de la rue : dangers et conséquences sur la vie des enfants », ainsi que « La violence et les abus sexuels sur les enfants »
L’association Jahkarlo compte sensibiliser le gouvernement, les acteurs socio – économiques, culturels et politiques à être des leviers de soutien et d’assistance à ces migrants du retour. Le migrant du retour exprime un besoin de soutien et de conseil, mais la réponse des institutions au Sénégal n’est pas encore favorable à leurs retours au pays. En outre la libre circulation des migrants est confrontée à des lois érigées par une bureaucratie effrayante. Cette année face à cette situation, L’association Jahkarlo se voyait tailler une place de choix à l’analyse de façon critique des projets concernant les migrants du retour au Sénégal. L’association s’appuyait sur ses partenaires et acteurs au développement pour proposer des actions expérimenter et concrètes afin de faire du migrant de retour un acteur incontournable au développement économique de leur pays.
Afin de jeter un pont entre les cultures et d’offrir la possibilité d’entrer en contact avec l’une des plus anciennes cultures du monde – la musique et la danse africaines – nous proposons un programme d’immersion culturelle. Dans le but de promouvoir l’échange de connaissances, l’apprentissage mutuel et le partage d’un élément clé de la culture sénégalaise avec les personnes qui visitent ce pays, nous voulons proposer une possibilité concrète d’approcher ces cultures et traditions.
Vous apprendrez les polyrythmies typiques de l’Afrique de l’Ouest, grâce à l’expérience de dix ans du grand maître guinéen Naby Camara, également connu sous le nom de Bassolò. Cette musique, qui peut sembler très instinctive, est en fait riche d’une structure transmise depuis des siècles. La musique, rythmée par les percussions, se marie à merveille avec les pas de danse créés par les danseurs.
Vous apprendrez des chorégraphies originales sur percussions, djembé et sabar, proposées par les talentueux artistes de l’association. Cette danse, qui peut sembler très instinctive, est en fait riche d’une structure transmise depuis des siècles. La musique, rythmée par les percussions, se marie à merveille avec les pas de danse créés par les danseurs. Il y a des danses qui se font à des moments importants comme les mariages, les baptêmes, d’autres qui sont de bon augure pour le travail, par exemple dans les champs, pour qu’il y ait une bonne récolte, etc.
Le djembé est l’un des instruments de percussion les plus polyvalents et il est désormais connu dans le monde entier. Avec sa forme caractéristique de calice, c’est un instrument traditionnel d’Afrique de l’Ouest qui est fabriqué à partir d’un tronc de bois sur lequel est montée une peau de chèvre tendue par des cordes. Le travail est entièrement fait à la main. Plusieurs jours de travail sont nécessaires avant que l’œuvre puisse être jouée par quelqu’un. Un processus fascinant qui, pour les passionnés, mérite d’être vu. Le programme est divisé en deux niveaux : intermédiaire et avancé, et comporte une composante musicale et une composante de danse.